Le Japon, archipel captivant, est composé de plus de 6 800 îles ! Il a souvent été considéré comme un pays inaccessible, trop lointain ou trop cher mais il est aujourd’hui possible de visiter le Japon à des prix plus qu’abordables. CFA Voyages vous emmène au pays du Soleil Levant, à travers ses circuits sur-mesure. Au cours de votre Voyage Japon, découvrez cette destination fascinante et tous les secrets qu’elle renferme ! A travers sa culture, le Japon ne manquera pas de vous séduire tant par son atmosphère sacrée que par son esprit zen.
Ancienne capitale de l’empire, symbole du Japon traditionnel, musée vivant détenteur de 17 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dépositaire d’un héritage artistique et culturel millénaire, Kyoto ne peut se comparer qu’à des villes prestigieuses. Kyoto occupe un bassin en pente douce encadré sur 3 côtés par les monts Kitayama, ouverts en fer à cheval sur la plaine de Nara au sud, entre la Katsura-gawa à l’Ouest et la Kamo-gawa qui court s’épancher dans la mer du Japon au Nord.
A votre avis, quand partir au Japon ?
Début avril, la floraison des cerisiers annonce le printemps et toute la nature s’épanouie en mai. Les pluies de Juin nimbent de brumes temples et sanctuaires, diminuant l’affluence. Les brises qui descendent des montagnes environnantes dispersant la chaleur moite de l’été, vous goûterez d’autant plus le bonheur des longues soirées de juillet et d’août. En septembre et octobre, la température est presque idéale pour emprunter les sentiers qui mènent aux temples. Très apprécié des touristes, novembre déchaine un feu d’artifices de feuillages rouge et orange.
Froid et fêtes se conjuguent en décembre et janvier, tandis qu’en février et en mars, les flocons de neige plongent Kyoto dans un état de contemplation zen.
Profiter pleinement de Kyoto :
Pour explorer les joyaux japonais de Kyoto, il est conseillé de visiter les sanctuaires aux heures de moindre affluence, tôt le matin ou tard le soir, lorsque les illuminations s’ajoutent à leur beauté. Kyoto peut être divisé en différentes zones, chacune offrant son esthétique et son charme uniques. Au cœur de Kyoto, les voyageurs découvriront une abondance de bâtiments historiques et des panoramas urbains imprégnés de l'histoire ancienne.
En dehors du centre de Kyoto, chaque région révèle des recoins hors des sentiers battus. Au Nord, les régions de Keihoku et de Miyama offrent une nature spectaculaire associée à un cadre rural japonais traditionnel. Plus au Nord encore, près de la mer du Japon, se trouvent la sublime bande de sable d'Amanohashidate et les pittoresques hangars à bateaux du village de pêcheurs d'Ine. Dans le sud, les visiteurs peuvent savourer le saké traditionnel de Fushimi, l'un des trois principaux sites de brassage de saké du Japon, et déguster du thé japonais à Uji. À l'Ouest, les forêts de bambous et les paysages ruraux de la région de Nishiyama offrent leur propre charme, accompagnés de temples et de sanctuaires riches en histoire.
Le surtourisme à Kyoto, un problème récent :
Il est indéniable que Kyoto reste et restera une destination de premier choix pour les voyageurs du monde entier. Ce regain de popularité sur la scène internationale confronte la ville à un défi majeur qui est la gestion de l’afflux massifs de voyageurs. Depuis la réouverture des frontières il y a moins d'un an et demi, le Japon a déjà retrouvé 80 % de son taux de voyageurs internationaux d'avant la pandémie, ce qui représente près de 25 millions de touristes pour l'année 2023. Cette tendance risque de se poursuivre encore pour les années à venir, avec plusieurs villes et sites touristiques majeurs craignant une affluence encore plus importante.
Face à l'afflux touristique, l'ancienne capitale de Kyoto, avec ses 1,5 million d'habitants, a pris des mesures drastiques ce printemps. Depuis le lundi 1er avril 2024, les ruelles emblématiques du quartier de Gion sont désormais interdites aux touristes, sous peine d'une amende de 10 000 yens (environ 61 €).
Que faire à Kyoto ?
· Se balader dans le quartier médiéval de Gion, de préférence de nuit ou en fin de soirée où l’animation bat son plein pour aller dans un restaurant qui ravira vos papilles. C’est aussi le moment où les geishas et maikos (apprenties geishas) sortent et déambulent à travers les ruelles en costumes traditionnels (yukata). Vous pourrez en croiser dans les ochaya, salons de thé traditionnels où les codes et coutumes ancestraux sont respectés.
· Prendre de la hauteur au Kiyomizudera, ce bâtiment classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO niché au sommet d’une colline offre une vue plongeante, panoramique sur la ville de Kyoto. Les multiples bâtiments qui l’entourent ne sauraient passer inaperçus. Pénétrez dans l’obscurité du temple de la mère de Bouddha, Daizuigu Bosatsu, jusqu’à atteindre la pierre illuminée qui exaucera votre vœu en la faisant tourner sur elle-même. La cascade Otowa est un des attraits principaux du site. Elle est divisée en 3 bras qui plongent dans un précipice et son eau peut être bue. Des écuelles prolongées par des manches en bois permettent d’atteindre l’eau sacrée qui augure la bonne nouvelle, chaque ruisseau possède une vertu associée, le premier prédit la réussite scolaire, l’autre le succès en amour et le dernier la longévité ; les visiteurs choisissent en général de n’en boire qu’un seul en fonction de leur souhait.
· Les 2 temples célèbres de la ville : le Kinkakuji et le Ginkakuji, respectivement le « Pavillon d’Or », et le « Pavillon d’Argent » bien moins impressionnant que son confrère mais tout aussi raffiné. Situé au cœur d’une végétation luxuriante, le Ginkakuji se révèle derrière sa « mer d’argent », Ginsadan, constituée de sable blanc et de graviers. Son superbe jardin de pierre (karesansui) n’ajoutera que plus de charme à la balade. Le Kinkakuji, célèbre pour son architecture hors du commun est le site touristique majeur de Kyoto. En effet, il est recouvert entièrement de véritables feuilles d’or, sa taille modeste ne retire rien à la grandeur de l’édifice qui se reflète dans le lac qui l’entoure.
· Pénétrer dans le sanctuaire Fushimi Inari Taisha, au milieu de la forêt. A défaut des dorures et des bâtiments démesurés, une nuée de torii vermillon se tient debout. Frayez-vous un chemin à travers ces milliers de portails traditionnels qui se suivent formant un tunnel en rouge et noir. Une halte dans une clairière ou dans un des quelques restaurants sur le chemin sera la bienvenue. Ce sanctuaire très original fait perdre la tête entre les différents chemins et les portails où tous se ressemblent, mais c’est qu’il faut sans doute se perdre pour trouver le chemin de l’éveil. A défaut des torii, on y croise des kitsune, les renards mythiques, sculptés dans la pierre qui vous surveille. Il s’agit de la divinité de la croissance du riz, des affaires et du commerce, c’est pourquoi il est souvent représenté avec la clé du grenier à riz dans la gueule.
· Le Château de Nijo, constitué de plusieurs bâtiments, est une fortification datant de 1603 et fut la résidence du premier shogun Tokugawa Ieyasu. Ce château singulier possède une architecture très originale faite de motifs et de couleurs kitsch représentant des fleurs, des tourbillons aux détails pourtant raffinés. D’une beauté subjective, le Château de Nijo est cependant inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Véritable ninja, le shogun a fait poser un « parquet chantant » dans les couloirs de sa demeure. En effet, si l’on marche dessus, le chant d’un rossignol retentit dans toute la maison, alertant ainsi le souverain des voleurs ou assassins potentiels que l’on peut aujourd’hui apprécier en le visitant tout en admirant le détail des plafonds.
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