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C’est un sport qui est aujourd’hui mondialement connu qui a fortement été influencé par les traditions nipponnes mais qui a beaucoup évolué au fil des décennies. Dans le récit des anciens temps appelé  « Kojiki » qui est le plus ancien manuscrit japonais, vieux de 712 ans, on y trouve les premières mentions écrites du Sumotori. Selon la légende, l'issue d'un combat de sumos était de partager les îles japonaises. D’après le Kojiki, il y a de cela 2500 ans les deux dieux « Takeminakata » et « Takemikazuhi » se livrèrent a un combat acharné le long des plages d’Izumo jusqu'à ce que l’un d’eux reste debout. Ainsi le Japon a été gagné par Takemikazuchi qui est le premier descendant de la famille impériale dont le présent empereur est sa descendance.

Dans l’ancien temps, les Sumos étaient utilisés comme des rituels religieux afin de garantir une bonne récolte fertile pour les agriculteurs. Même encore maintenant il est difficile de déterminer si l’origine de ce sport reste totalement « indigène » ou s’il a été influencé et modifié avec le temps par diverses formes de combats venant d’Asie et d’Europe Occidentale.

Le déroulement des combats :

Le but de chaque combattant est de pousser son adversaire en dehors du cercle de combat ou alors de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L’arène est en fait une plateforme carré construite à base d’argile et de 34 à 60 centimètres de hauteur, un cercle de 4.55 mètres de diamètre délimite l’aire de combat. Juste avant de commencer le combat, les lutteurs se prennent à des rituels particuliers. Pour chasser les mauvais esprits, ils lèvent les pieds le plus haut possible pour ensuite frapper violement le sol puis, en signe de purification prennent une poignée de sel pour la lancer sur le cercle de combat.

Le Combat commence au signal de l’arbitre appelé « Gyôji » qui va présenter l’autre face de son éventail qui signifie le début du combat. Les Sumos doivent obligatoirement toucher le sol avec leurs deux mains afin d’accepter de combattre, le duel peut alors commencer. Les deux lutteurs se lèvent et se tiennent droit avant de s’élancer l’un vers l’autre afin de pousser son adversaire hors du cercle de combat. Quand un des combattants n’a pas mis les deux mains au sol tandis que l’autre s’est élancé vers lui, il y’a « Matta » ou une sorte de faux départ et le combat est recommencé depuis le début.

Ce sport reste très populaire au Japon, même si le baseball et le football le détrônent désormais, notamment chez les plus jeunes.

Venez admirer ces titans au cours d'un circuit sur mesure au Japon